Revue de presse PSG : Finale, Bayern, Navas, Verratti, Marseille, Qatar, onze de départ…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 23 août 2020, jour de finale de l’UEFA Champions League face au FC Bayern.
« Cette finale est l’histoire d’une nuit où tout peut basculer. Une nuit pour l’éternité, où le jeune PSG, 50 ans et une petite Coupe des Coupes en bandoulière, défie le Bayern, 120 ans d’histoire et cinq Ligue des champions dans sa besace », lit-on dans Ouest France. « Ce dimanche 23 août 2020 peut entrer dans la légende du sport français. Le club de la capitale a l’opportunité de graver, en lettres majuscules, son nom sur le trophée de club le plus prestigieux de la planète. Cette finale est l’histoire d’un soir où le PSG peut dépasser le seuil des foyers, toquer à la porte de millions de Français et s’inviter dans leurs chaumières. En décrochant sa première étoile, Paris peut en déposer des tonnes d’autres dans des yeux embués. Haut les cœurs ! De Brest à Nice, de Lille à Pau, à Lutèce, en particulier, mais sans un irréductible village phocéen de la Canebière, toute la France du foot, et bien au-delà, aura les yeux rivés sur la première finale de Ligue des champions d’un club français depuis 2004. »
« C’est le match d’une vie » écrit Le Parisien. Ou encore : « Un espoir considérable porte l’équipe de la capitale ». Ce soir, pour le PSG, il s’agît de « ramener la coupe à la maison » car « Paris peut croquer une part de gloire en remportant le trophée le plus difficile à conquérir sur la planète pour les clubs« , en cette date particulière : « Cette finale intervient cinquante ans pile après le premier match officiel de l’histoire du PSG — c’était face à Poitiers ! — et l’idée consiste à se rappeler du 23 août 2020 encore dans cinquante ans. »
« Enfilez vos habits de lumière et entrez dans le rêve. On s’occupera d’écrire les légendes. Une vie se mesure aussi à l’héritage que l’on laisse, et Thiago Silva peut finir comme ça, sur une bulle de bonheur éternel. Si tout se passe bien, Paris pourrait fêter au Parc des Princes dans la semaine, avec la jauge des 5.000 personnes, puis avant un match. Le premier de la saison propose le 13 septembre un face-à-face avec… Marseille, le rival héréditaire », ajoute Dominique Séverac. Cela alors que l’OM a déjà décidé de ne pas féliciter le PSG (voir ci-dessous).
« La finale de ce soir à Lisbonne oppose deux clubs dont le jeu se ressemble. Mais les deux camps n’auront toutefois ni la même motivation ni la même aptitude à gérer la pression », commente Le Parisien. « Avec le champion du monde tricolore Kylian Mbappé et la star mondiale Neymar, deux génies du jeu, le PSG tient ses deux têtes d’affiche capables de faire chavirer la France. […] En Coupe d’Europe, Paris a souvent été ridicule ces dernières années et ce rêve français, ce soir, se nourrit également des galéjades passées. A Lisbonne, Paris peut tout effacer en envoyant valdinguer le Bayern. »
Le PSG « n’a jamais été aussi proche d’accomplir son rêve européen. Seul le Bayern, quintuple vainqueur de l’épreuve, peut encore l’en empêcher« , observe L’Equipe pour qui ce sera « la gloire ou le désespoir« . Car tout peut arriver. « Ce Bayern peut passer de la brise à la tempête sans bulletin météo préalable. Il sera donc préférable de rester vigilant tactiquement, au moins dans un premier temps. […] Pour battre ce Bayern-là, il faudra beaucoup courir, gagner des duels en zone offensive et réfléchir rapidement au problème proposé. En partant du principe que Boateng sera sur pied, les champions d’Allemagne en titre possèdent à peu près tout ce qu’il faut en magasin. Et même dans l’arrière-boutique. Mais les deux dernières sorties parisiennes ont rappelé, aussi, combien le pouvoir de décision appartenait aux grands joueurs. Le PSG n’en manque pas.«
« Les Parisiens ne vont pas changer leurs habitudes avant le coup d’envoi, explique le journal sportif. Comme d’habitude, chacun se lèvera à l’horaire qu’il souhaite, sachant que le petit-déjeuner à l’hôtel est servi jusqu’à 11 heures. Une réunion devrait avoir lieu en fin de matinée au cours de laquelle la composition d’équipe pourrait être annoncée. Aux alentours de 13 heures, la délégation parisienne ira déjeuner. Puis ce sera l’heure de la sieste, des derniers soins ou des derniers moments de détente. Jusqu’à 16 heures et la collation qui précède la dernière causerie du coach. Vers 17h30 (18h30 en France), staff et joueurs se retrouveront dans le hall ou directement dans le car, sans doute sous les encouragements de plusieurs dizaines de supporters. Le trajet jusqu’au stade ne dure qu’une vingtaine de minutes. »
Keylor Navas s’étant entraîné hier soir sans gêne visible sur ses appuis, dans le jeu aérien, le jeu au pied, etc. le gardien costaricien du PSG semble disponible. En conséquence, le onze de départ parait se dessiner avec un seul doute, la présence ou non de Marco Verratti au coup d’envoi. Mais dans L’Equipe comme dans Le Parisien, on pense que Leandro Paredes sera préféré. Le onze du FC Bayern devrait être celui qui a battu Lyon 3-0 avec peut-être un changement selon L’Equipe : Coman plutôt que Perisic côté gauche.
« Raillé pour ses errances européennes malgré l’argent du Qatar, le PSG n’a jamais été aussi près de son but, constate le JDD. Ce Final 8 en trois matches secs, qui a permis au PSG d’exploser son seuil de compétence pour s’offrir sa troisième finale européenne, redore son logo. […] Comment réagir si le PSG inscrit son nom au palmarès ? La direction générale de l’OM se posait encore la question hier soir. Le rival ne sera pas félicité en cas de victoire. Et sera peut-être chambré sur les médias internes et les réseaux sociaux, avec discernement afin de ne pas mettre d’huile sur le feu dans un contexte déjà tendu. […] Des groupes de supporters de l’OM ont appelé à débrancher les écrans qui diffuseront le match dans la cité phocéenne. » Le journal dominical souligne enfin le double jeu du Bayern avec le Qatar, car « très critique envers le PSG au début, le club allemand a depuis noué des contrats avec l’émirat.«