Balbir : « La Ligue des Champions ? Peut-être que c’est la bonne année pour accéder au dernier carré »

Le PSG s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions en s’imposant sur la pelouse de l’Etoile Rouge de Belgrade mardi soir (1-4). Dans sa chronique pour But ! Football Club, Denis Balbir est revenu sur la phase de poules du PSG et estime que cette saison pourrait être la bonne pour le club de la capitale pour enfin passer les quarts de finale de la C1. 

« J’ai une grosse pensée pour le PSG qui finit premier d’une poule difficile. Cette saison, Paris n’était pas forcément attendu. Peut-être que c’est la bonne année pour franchir un cap et accéder au dernier carré. À Belgrade, dans un stade Marakana chauffé à blanc, le PSG a décroché un succès probant (4-1) sur une rencontre couperet et en y mettant la manière. Sur le papier, la logique a été respectée. L’Etoile Rouge était la plus petite équipe de cette poule et a fini dernière. Malgré tout, il ne faut pas banaliser la performance parisienne. Oui, Belgrade a été faible face au PSG sur deux matches. Y compris dans son Marakana où il n’avait pas perdu depuis plus d’un an. Mais Belgrade n’a pas été faible contre Naples et Liverpool. Cela peut aussi vouloir dire que le PSG était fort. »

Le journaliste a expliqué que pour lui, le PSG avait bien négocié sa phase de poules. 

« Pour moi, Paris a bien négocié sa phase de poule. Ce n’était pas forcément simple avec la défaite inaugurale à Liverpool mais le fait d’avoir dû batailler a paradoxalement soudé les liens. Plutôt que de mettre des 5-0 à Anderlecht ou autres, le PSG a été contraint de montrer de vraies vertus collectives pour s’en sortir. On peut être optimiste pour les huitièmes de finale. Surtout quand on voit le plateau des adversaires possibles pour le PSG. »

Denis Balbir a enfin tenu à rendre hommage à Thomas Tuchel

« Quand on l’a vu débarquer à Paris, on pensait – moi le premier – que Thomas Tuchel était un choix curieux. On nous vendait des noms plus prestigieux comme Wenger, Conte ou Simeone et l’Allemand est arrivé. Finalement, on se rend compte que l’école Dortmund fonctionne. Tuchel est à l’image de Lucien Favre, un grand entraîneur, quelqu’un qui prend des risques et qui innove. Sur cette phase de poule, il y a eu des changements de systèmes, de choix forts comme Cavani parfois mis sur le banc… Même s’il a surement froissé quelques susceptibilités, on tend vers un Paris plus collectif que jamais. Ce que je ressors de cette phase de poule, c’est qu’il y a une vraie adhésion du vestiaire concernant sa méthode. »

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