Bastia / PSG : Du côté des corses

Avant de recevoir le Paris Saint-Germain à Furiani, le SC Bastia a poursuivi sa spirale positive en débutant l’année 2015 par un succès 2-0 contre Lille en Coupe de France. Avant la trêve, les joueurs de Ghislain Printant, successeur de Claude Makélélé, avaient enchaîné deux victoires (2-0 contre Rennes en championnat, 3-2 après prolongations contre Caen en Coupe de la Ligue) et un match nul (1-1 à Caen).

Samedi, le SC Bastia sera privé de Drissa Diakité (défenseur, 13 matches), François Kamano (attaquant, 12 matches, 1  but et 2 passes décisives), Gadji Tallo (attaquant, 13 matches, 4 buts) et évidemment Brandao, toujours suspendu suite à son coup de tête à l’encontre de Thiago Motta en marge du match aller, en août dernier.

Pour autant, dans son édition du jour, Corse Matin croit en un exploit. « Battre le PSG samedi n’a rien d’une fantaisie », explique le quotidien local, énumérant cinq raisons d’y croire :
« Parce que le football. Ce sport n’est pas le plus médiatique et le plus magique pour rien. Il est le seul à déjouer les pronostics. Le seul capable de mettre en scène des surprises improbables. Le seul à sacrer la Grèce championne d’Europe et à hisser le Sporting en finale de la Coupe UEFA. »
« Parce que Laurent Blanc. Les médias nationaux ont déjà mis l’entraîneur parisien sur la sellette. Jeu ennuyeux, large défaite à Barcelone, humiliation à Guingamp, l’affront a été insupportable. Mais Nasser n’a pas encore appuyé sur le bouton. Parce qu’il n’a personne pour le remplacer. Tout simplement. Une chose est certaine, si ses joueurs le lâchent, une défaite en Corse samedi enverrait Blanc au Pôle Emploi. Paris n’aura pas le choix, quitte à rappeler Arthur Jorge. »
« Parce que Furiani. L’ambiance d’Armand-Cesari est à double tranchant. Paralysante pour certains adversaires, stimulante pour d’autres. Mais ce stade a aussi une force, celui d’être l’un des seuls en France qui peut faire gagner des points à lui seul. Le fameux 12e homme aura un rôle immense à jouer. »
« Parce que Cavani et Lavezzi. Les mauvais élèves. Ceux qui rentrent dans la salle toujours après la sonnerie. Après avoir regardé depuis leur sofa le match de Coupe à Montpellier, ils feront la même chose ce week-end. En commandant des bières et de la pizza. Tant mieux car les deux hommes adorent le Sporting. Ils marquent à chaque fois qu’ils croisent des maillots bleus. Cavani a scoré à l’aller, Lavezzi a planté un doublé l’an passé à Furiani. Rien que ça. »
« Parce que Grenoble. Cette semaine a été celle des belles histoires. Des rencarts entre les David et les Goliath. Ces soirées où l’ogre se fait manger par la souris. Où le football est roi. »

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