Bayern / PSG – « Luis Enrique a perdu Donnarumma »

Battu par le Bayern Munich, le PSG a une nouvelle fois déçu en Ligue des champions. Daniel Riolo ne s’est pas privé d’allumer Luis Enrique sur le choix de titulariser Matvey Safonov.

Le PSG a une fois de plus chuté en Ligue des champions. Face au Bayern Munich ce mardi, le club parisien n’a jamais eu les ressources nécessaires pour trouver la faille de l’équipe entraînée par Vincent Kompany à l’Allianz Arena et s’est incliné sur la plus petite des marges (1-0). Hors des places qualificatives pour les barrages de C1, les Rouge & Bleu devront rapidement se rattraper face au RB Salzbourg, le 10 décembre prochain. Au delà de la défaite, un choix réalisé par Luis Enrique semble faire grincer des dents l’éditorialiste Daniel Riolo : la titularisation de Matvey Safonov.

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« Ce gars-là va essorer le club »

« Les arrêts qu’il fait, Donnarumma les fait aussi tous les jours. Le problème, ce n’est pas la bourde, c’est pourquoi se mettre dans l’embarras dans ce jeu avec les gardiens ? ‘Je te mets toi, je te mets toi’. Maintenant, il a perdu Donnarumma. C’est fini, il ne le verra plus. Mais pourquoi tu avais besoin de faire ça ? Ce n’est pas comme si tu avais fait rentrer Sepp Maier ou Lev Yachine. Calme toi ! Tu as fait entrer Safonov, l’ex-gardien de Krasnodar ! On en parle du but ? Il a été ridicule. Ce gars-là va t’épuiser, il va finir par essorer le club parce qu’il aura une fracture avec les supporters à cause de lui. Il fait partie des entraîneurs qui épuisent et essorent un club. Mourinho fait aussi partie de ce type d’entraîneurs. Est-ce que son idée est de toujours vouloir jouer de la même manière ou de vouloir créer quelque chose de nouveau qui va surprendre l’adversaire ? Ce gars déstabilise ses joueurs. Il se prend pour un grand intellectuel. Les joueurs adorent ce genre d’entraîneurs dans un premier temps parce qu’ils se sentent valorisés. Les joueurs adhèrent à ces nouveautés, aux changements de postes… Quand ça marche, comme en Ligue 1, les mecs adhèrent. Mais dès que tu joues une équipe un peu carrée, c’est fini, tu te fracasses. Surtout que cette réflexion est toujours accompagnée de ‘je n’ai pas besoin d’avoir des stars parce que mon collectif sera meilleur que les individualités’ » a lâché un Daniel Riolo catastrophé au micro de l’After RMC.

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