Fernando Polo (MD) : « Antero Henrique, moins de plaintes et plus de respect du fair-play financier »

Un départ en fin de contrat (juin 2019) d’Adrien Rabiot au FC Barcelone, ce serait double peine pour le PSG. Parce que le club francilien voulait faire du joueur son étendard, voulait faire du Titi un cadre, un capitaine à la Steven Gerrard. Et parce que le Barça est probablement le vrai ennemi des Parisiens au plan continental. Les Azulgrana souhaitent prendre leur revanche après plusieurs épisodes douloureux en termes de mercato. Et quand le directeur sportif du PSG, Antero Henrique, lève un lièvre au sujet de ce dossier Rabiot, à Barcelone, on n’apprécie pas. Le journaliste Fernando Polo répond dans un éditorial du Mundo Deportivo. Le voici traduit :

« Hier, Antero Henrique s’est dit mal à l’aise avec le FC Barcelone parce qu’il avait négocié avec Rabiot l’été dernier et avait fait une offre insuffisante par la sa suite. En outre, il a laissé entendre que le Français ne renouvellerait pas son contrat car il avait déjà un accord avec le Barça. Et il l’a dit sur le ton de la plainte et d’homme indigné. Difficile à digérer, pour ne pas dire autre chose. Il se trouve que le PSG se plaint de ce qu’il fait lui-même. Voyons voir… quand, à l’été 2017, un avocat avec un Panama sur la tête, est arrivé dans les bureaux du Barça avec un chèque de 222 millions d’euros pour faire jouer la clause libératoire de Neymar, il l’a fait sans que le PSG ait négocié avec le Brésilien auparavant ? Il avait discuté avec son père, sa mère, les « toiss » et même le Cristo del Corcovado. Comme il a discuté l’été dernier avec Rakitic pour l’enlever au Barça. Cela s’est toujours passé ainsi dans le football. Antero Henrique, moins de plaintes et plus de respect du fair-play financier. » La rupture entre Barcelone et Paris perdure.

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