Luis Enrique : « A aucun moment face à Rennes, je penserai à Arsenal »
A la veille de la rencontre d’ouverture de la 6e journée de Ligue 1 entre le PSG et le Stade Rennais, le coach parisien, Luis Enrique, a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse d’avant-match. L’occasion pour le technicien espagnol d’aborder l’adversaire du week-end et la semaine à venir.
Ce que Luis Enrique apprécie de son équipe depuis le début de saison (PSG TV)
« Tout va bien de la saison passée avec une évolution. Le jeu se rapproche de plus ne plus de ce que je veux mettre en place. Je suis très content et satisfait ».
L’enchaînement des matchs (PSG TV)
« Quand tu joues tous les trois, tu dois avoir une vision totale entre les joueurs et leur temps de jeu. Mais je ne me concentre que sur le match de Rennes, demain ».
A propos du Stade Rennais (PSG TV)
« L’année dernière, Rennes nous avait créé des problèmes même en Coupe de France. Ils ne laissent pas d’espace. Contre nous, les adversaires changent toujours des petites choses ».
Un PSG moins flamboyant depuis le retour de la dernière trêve ?
« Moins flamboyant ? Je croyais que c’était plus brillant et je vous trouvais très positif. J’étais un peu surpris. C’est la vie, c’est le football ».
Luis Enrique ne sent pas de baisse de régime chez ses joueurs
« Je sens les choses de façon différente. Au long d’une saison, il y aune évolution, il y a des bons et des moins bons moments, ça fait partie du processus logique d’une croissance de l’équipe. Je trouve la situation contraire, l’équipe résout les problèmes que nous causent les adversaires ».
Le match face à Arsenal à venir
« A aucun moment contre Rennes, je ne penserai au match d’Arsenal. Il faut gagner le match contre Rennes, tout le reste est le futur et ne m’intéresse pas ».
Luis Enrique à propos de Joao Neves
« Ce que j’attends de lui est la même chose que j’attends de tous les joueurs au milieu, il est parfaitement adaptable à mon idée de jeu; Il a une caractéristique vitale pour nous de ne pas perdre le ballon. Il y a la vision du jeu, sa puissance physique, une intelligence, sa relation avec ses équipiers. Il s’adapte très rapidement. Lui et les autres joueurs qui sont arrivés sont tout dans une bonne connexion dans le reste de l’équipe ».
La phrase dans le documentaire Movistar à propos du PSG de Messi, Neymar et Mbappé
« Je ne me souviens plus de rien. Je vais utiliser cette conférence de presse pour donner mon avis que toute phrase sortie du contexte dans un documentaire, je ne les commenterai pas. Ce que je fais dans un doc, c’est ce que je fais dans une satiation de préparation de match. Toutes les phrases que je dis à mon équipe fait partie de mon travail comme entraineur, je l’adore. Je ne le commenterai pas parce que ce sont des choses qui sont sorties du contexte ».
Dans le même documentaire, sa phrase sur sa baisse de salaire afin de plus parler à la presse si possible
« Je passe un bon moment avec vous. Je n’ai jamais écourté une conférence de presse, j’aime parler, je dis ce que j’ai à dire. C’était une réflexion spontanée si tu me dis que je signe un papier et que je ne parle plus et que tu enlèves 50% de mon salaire, je signe. Quand tu signes un contrat avec le club , tu es obligé de parler. Si je peux l’éviter je l’éviterai, surtout les interview post-matchs ».
Parler tactique en français ?
« Non, mes adjoints sont parfaitement bilingues. Quand je parle tactiquement à mes joueurs, je le fais en espagnol. J’aimerais parler en français mais je le ferai avec vous quand j’aurai vraiment de la marge ».
Les difficultés face aux blocs bas
« Rennes est habitué à un pressing haut mais je ne pense pas qu’ils le feront demain parce que c’est une équipe qui s’adapte. Mon travail est de faire face e de trouver des solutions. C’est très difficile de combattre un bloc bas ».
La pression moins importante pour sa deuxième saison sur le banc du PSG ?
« Il y a une pression interne, celle du staff. Je connais les standards et les objectifs du club. Nous voulons entrer dans l’histoire et pour cela, il faut gagner tout ce qu’on peut, la compétition la plus importante. La pression est typique d’un grand club et c’est comme ça que ça doit se passer ».
Luis Enrique à propos du Stade Rennais
« C’est une équipe qui joue le haut du tableau, elle nous a posés pas mal de problèmes la saison passée. Ils prennent des points contre nous, ils vont varier dans leur comportement au fil du match. Ils l’ont fait la saison passée. Il n’y a pas de match facile, il y aura des problèmes mais je suis quelqu’un d’optimiste sur ce type de matchs. On joue au Parc et ça nous stimule. »
Concerné le plus de joueurs possible de son effectif
« Avec onze joueurs, je pourrais avoir des objectifs très clairs mais ce qui m’intéresse, c’est le contexte plus global et pour cela, j’ai besoin de 23 joueurs pour aider l’équipe et qu’ils me démontrent qu’ils veulent jouer ».
Les calendriers surchargés
« Bien sûr que ce sont les acteur qui doivent prendre le parole. Le calendrier est très chargé, en particulier le leur (celui de Manchester City), le nôtre l’est moins puisque nous avons deux équipes de moins en championnat. Un calendrier moins chargé favorise tout le monde. Une fois tous les quatre ans, il y a cette nouvelle compétition extrêmement excitante, tout le monde veut aller au Mondial des clubs. Ça pourrait se réduire pour la santé des joueurs. Je crois dans la réduction du calendrier mais notre panorama est différent du football anglais et espagnol. Je partage le problème mais dans ma situation, je n’ai pas le droit de me plaindre ».