Revue de presse PSG : Di Maria, Cavani, UEFA, naming du Parc des Princes, revenus…

Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 28 février 2019 dans la presse hexagonale.

L’Equipe

« Il n’est ni le meilleur buteur du PSG, ni le joueur le plus cher du club, pas même le deuxième, mais il est devenu l’un des indispensables du système Tuchel, écrit L’Equipe au sujet d’Angel Di Maria. Depuis la blessure de Neymar, le 23 janvier, il est à l’origine, directe ou indirecte de 57 % des buts marqués par son équipe lorsqu’il était présent sur le terrain, soit 11 sur 19. Un chiffre énorme qui ne cache pas une vérité de même taille : si le PSG roule sur du velours en C1, il le lui doit en grande partie. […] Si Di Maria se montre autant à l’écoute de son entraîneur, c’est aussi parce qu’il n’a jamais paru aussi serein au PSG. […] Di Maria fait l’unanimité dans un groupe où il vient tout juste de retrouver un compatriote, Leandro Paredes.[…] A 31 ans, et même s’il ne s’exprime toujours pas en français, il se sent tellement bien qu’il envisagerait de finir sa carrière au PSG. »

En bref, Edinson Cavani, « qui a repris l’entraînement avec ballon, ne participe toujours pas aux séances collectives, lit-on. Le Matador apparaît encore un peu juste pour la compétition. »Mais aussi, le fait que la commission de discipline de l’UEFA « juge, aujourd’hui, les incidents qui ont émaillé le Manchester United-PSG. Le club parisien est poursuivi pour « déclenchement de feux d’artifices, lancer d’objets, dégradations et mouvements de foule ». Pour des motifs similaires, lors du match contre l’Étoile Rouge, le PSG avait été condamné à une amende de 35.000 euros. Au vu de la répétition de ce type d’incidents, la sanction pourrait être, cette fois-ci, un peu plus sévère.« 

Le Parisien

Le Parisien s’intéresse à l’hypothèse d’un naming de l’antre du PSG. A savoir un nom d’un éventuel sponsor qui viendrait « s’associer et pas se substituer » à celui de Parc des Princes.

On peut lire : « À quand un Parc des Princes Renault ou un Coca-Cola Parc des Princes ? « Ce n’est pas d’actualité », confie une source interne. Un autre proche du dossier indique qu’une issue est « loin d’être imminente ». […] Il y a aussi un droit de regard de la part de la municipalité. « La Ville doit donner son avis afin que le nom éventuel soit conforme aux valeurs de Paris, confirme Jean-François Martins. Nous refuserions par exemple un Monsanto Parc des Princes ou le nom d’un marchand d’armes. » L’élu précise que le PSG n’a jamais soumis de proposition au Conseil de Paris depuis 2013. […] (En termes de revenus), les estimations tablent sur environ 10M€/an. Dans la réflexion du club, l’opposition de la majeure partie du public parisien est aussi à mettre dans la balance. »

« C’est très porteur pour une marque d’associer son image à la marque PSG, commente l’économiste Christophe Lepetit dans le journal francilien.
Ce serait une goutte d’eau dans le budget du PSG. Si on veut un effet levier, ce n’est pas le naming du Parc des Princes qui va changer significativement la donne. En revanche, c’est une recette nette supplémentaire, dans un contexte où tous les millions sont bons à prendre. »

Challenges

Question revenus toujours, Challenges se penche sur les gains parisiens. « En s’imposant à Manchester, le PSG a probablement empoché en une soirée une vingtaine de millions d’euros. S’il confirmait au match retour, il bénéficierait automatiquement de 10,5M€ de l’UEFA pour être arrivé à ce stade de la compétition. Sans compter le market pool. La billetterie lui permettrait également de récupérer 7 à 8M€ pour un quart de finale, auxquels il faudrait ajouter les hospitalités pour les entreprises ainsi que les primes de résultats des sponsors. Le PSG pourrait voir sa campagne européenne peser alors au minimum 75M€ dans ses comptes, alors que son budget est estimé à 541M€ par Deloitte la saison dernière. […] Dans cet environnement mi-euphorique mi-inquiet, l’annonce de l’arrivée d’Accor sur le maillot du PSG pour un montant sans doute supérieur à 50M€ est une autre bonne nouvelle. Le TAS, saisi par le PSG, doit en effet rendre son jugement sous peu. Dans les couloirs, où chaque signe est désormais guetté avec intérêt, l’élection de Nasser Al-Khelaïfi, au comex de l’UEFA, est vue comme un signe d’apaisement ».

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