Revue de Presse PSG : Euro 2024, Espagne, droits TV…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 14 juillet 2024. La finale de l’Euro entre l’Espagne et l’Angleterre, les différences entre le jeu de Luis de la Fuente et Luis Enrique avec la Roja, l’entrée en jeu de beIN SPORTS pour les droits TV de la Ligue 1…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la finale de l’Euro 2024 entre l’Espagne et l’Angleterre ce dimanche soir (21h sur M6 et beIN SPORTS 1). Formation la plus dominante depuis le début de la compétition, la Roja est la favorite de cette affiche. Mais malgré leur médiocrité, les Three Lions se montrent assez résistants dans ce championnat d’Europe. « Il y a peu de ressemblances entre l’Espagne, la meilleure équipe du tournoi, celle qui a proposé les plus beaux moments de jeu, et cette Angleterre qui est portée par ses grands joueurs, son caractère et son esprit, sûrement pas par son expression collective, particulièrement pauvre. » Dans une grande compétition, l’Angleterre attend un titre depuis son sacre à la Coupe du monde 1966. La formation de Gareth Southgate espère oublier son échec en finale face à l’Italie en 2021. De son côté, l’Espagne voudra de nouveau soulever ce trophée après ses victoires en 2008 et 2012 et pourra surtout compter sur les retours de suspension de Dani Carvajal et Robin Le Normand. La Roja aura à coeur de remporter cet Euro 2024 en restant fidèle à son ADN.
Le quotidien sportif s’est également amusé à faire un jeu des sept différences entre l’Espagne de Luis de la Fuente et celui de son prédécesseur, Luis Enrique. Lors de son intronisation en 2018, l’actuel entraîneur du PSG avait un parcours bien connu avec plus de 500 matches comme joueur avec le FC Barcelone et le Real Madrid. Fort d’un palmarès impressionnant, le coach de 54 ans avait été accueilli avec gloire. Tout le contraire de Luis de la Fuente, méconnu du grand public et dont les deux premiers matches avec la Roja (notamment une défaite 0-2 face à l’Ecosse), pouvaient installer le doute. « Mais lui aussi savait gagner, et il l’avait montré avec les joueurs qu’il a aujourd’hui avec lui en Allemagne, Unai Simon, Rodri ou Mikel Merino (champions d’Europe U19 en 2015), Fabian Ruiz, Dani Olmo et Mikel Oyarzabal (champions d’Europe Espoirs en 2019), Pedri, Martin Zubimendi et Marc Cucurella (médaillés d’argent aux Jeux de Tokyo). » Au niveau de la personnalité, le fort caractère de Luis Enrique l’a porté au sommet mais peut aussi être perçu comme clivant. Au contraire, Luis de la Fuente est un homme plus abordable. « Il ne cherche pas à se mettre en avant mais préfère laisser le devant de la scène à ses joueurs. »
Concernant la communication, Luis Enrique est très offensif et s’accommode assez peu des journalistes et de leurs opinions. Face au peu de confiance qu’il accorde aux médias, il avait préféré lancer sa chaîne Twitch durant la Coupe du monde 2022. En face, Luis de la Fuente prend le temps de répondre aux questions avec un climat plus serein, même s’il manie parfois la langue de bois. Au niveau de la discipline, l’ancien sélectionneur de la Roja était plus strict avec ses joueurs. Avec ce groupe de jeunes joueurs, l’ambiance actuelle est plus légère, comme l’explique Dani Carvajal : « C’était plus strict avant, il fallait débarrasser la table parfaitement, être toujours bien habillés. Aujourd’hui, Morata nous dit que chacun peut faire comme il veut, tant que nous gagnons. C’est le capitaine et c’est lui qui décide des amendes. Luis de la Fuente nous laisse gérer ces questions, et nous avons déjà décidé que si nous gagnons l’Euro, toutes les amendes sauteront. » Pour la discipline, Luis Enrique n’hésitait pas à donner des ordres constamment avec un micro lors des séances d’entraînement. Luis de la Fuente est plus sobre lors des séances collectives.
Au niveau de la philosophie de jeu, la différence est grande. Luis Enrique adore confisquer le ballon à l’adversaire alors que l’actuel sélectionneur apporte plus de variétés en attaque avec davantage de profondeur et de vitesse, comme l’expliquait récemment Fabian Ruiz : « Ils aiment tous les deux avoir la possession, mais Luis Enrique préfère les phases de possession plus longues, plus patientes, alors que De la Fuente aime qu’on attaque rapidement, qu’on centre. » Enfin, au niveau tactique, Luis Enrique optait pour un 4-3-3 rigide où chaque joueur devait tenir sa zone. « Le 4-2-3-1 de De la Fuente dispose de plus d’options, avec des joueurs replacés au bon endroit et qui ont retrouvé leur influence, Rodri en tête. Le cerveau de Manchester City avait été reculé en charnière centrale au Qatar, alors qu’il est au centre de tout au milieu », conclut L’E.
Enfin, L’Equipe fait le point sur les droits TV de la Ligue 1 pour la période 2024-2029 et annonce l’entrée en jeu de beIN SPORTS. Ce samedi, la chaîne qatari a déposé une offre de 100M€ pour diffuser un match par journée et ainsi compléter l’option de DAZN. Le feuilleton des droits TV doit prendre fin ce dimanche. « Un collège des clubs de l’élite (mais aussi de L2) est convoqué en début d’après-midi, suivi d’un conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) organisé dans la foulée, qui va trancher entre les deux options sur la table », explique L’E. L’offre de DAZN a été améliorée. Initialement, l’entreprise britannique proposait 375M€ par an en moyenne pour huit matches sur neuf. Désormais, elle propose 400M€ annuel, en incluant les droits du quasi direct. « Même si la LFP doit a priori régler des frais de production (25 M€) et de marketing (jusqu’à 15 M€). De même, les sommes versées par le diffuseur ont été revues à la hausse au démarrage. Au départ, il était en effet prévu 300 M€ la première année et une progression jusqu’à 500M€ au terme du contrat. Maintenant, DAZN s’est engagé à démarrer à 350 M€ dès la saison prochaine. »
La seconde option est la chaîne 100% Ligue 1 distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs au tarif de 27,99 euros. Elle bénéficie d’une association avec la plateforme Warner Bros Discovery. Cependant, ce choix signifie qu’il n’y aura pas recettes pour les clubs au démarrage, « même si la LFP travaille sur des aides ponctuelles en leur faveur. » De nombreux clubs estiment que la création de cette chaîne représente l’avenir. « Et que signer avec DAZN est une stagnation pendant cinq ans, tout comme une solution du passé. Et qu’elle convient trop bien à ceux qui ont tout fait pour retarder une solution… », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien n’évoque pas le PSG dans son édition du jour.