
Revue de Presse PSG : LdC, Manchester City, Zaïre-Emery…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 20 janvier 2025. Le PSG dédramatise l’enjeu face à Manchester City en Ligue des champions, les Citizens en mode rouleau compresseur avant le déplacement au Parc, le père de Warren Zaïre-Emery raconte les meilleurs moments de son fils à Paris …

Dans son édition du jour, L’Equipe se penche sur la prochaine rencontre entre le PSG et Manchester City en Ligue des champions ce mercredi. Une affiche capitale pour l’avenir européen des Rouge & Bleu. Malgré l’enjeu autour de cette rencontre, et également celui face à Stuttgart (29 janvier), le club parisien a préparé cette échéance en faisant tout pour apaiser les tensions et dédramatiser l’enjeu. Une nouvelle preuve que ce PSG a changé. « Le leader de la L1 n’a pas cherché à faire monter la sauce comme il a pu le faire pour certains rendez-vous européens ces dernières années. » Pourtant, les champions de France se sont rarement trouvés dans une position aussi délicate. Mais, « pas de plan com ‘On va le faire’ ou ‘Tous ensemble’, le club de la capitale a cherché à calmer le jeu en amont lors de cette seconde quinzaine de janvier, même si les ultras annoncent de leur côté une ambiance embrasée face aux Citizens. En interne, les discours ont visé à dédramatiser l’enjeu et les conséquences qu’aurait une élimination prématurée », rapporte L’E. La nouvelle stratégie débutée la saison passée sera poursuivie quoi qu’il arrive. Lors de sa prise de parole devant le groupe début janvier, le président parisien, Nasser al-Khelaïfi, a diffusé un message de continuité et d’optimisme pour l’avenir de cet effectif.
Si son management offensif est parfois pointé du doigt, Luis Enrique a décidé de faire un pas en avant vers certains cadres et adoucir la forme. Le technicien espagnol envoie des ondes positives à son groupe en répétant que son équipe est en progrès. Le recrutement de Khvicha Kvaratskhelia traduit aussi l’ambition et la confiance des dirigeants, qui se projettent au-delà de la phase de ligue de la Ligue des champions. « Cette approche du double rendez-vous en C1 répond à plusieurs facteurs. Le premier, primordial, est la jeunesse de l’effectif. Le club estime qu’il pourrait être contre-productif de mettre trop de pression sur un groupe où un manque de leaders affirmés a aussi été identifié (à cet égard, le retour de Lucas Hernandez était très attendu). » Un autre élément est les tensions apparues à la fin de l’automne. Mais à l’époque, plusieurs échanges ont déminé la situation et le mini-stage au Qatar s’est inscrit dans cet objectif de ramener de l’harmonie collective. « Aujourd’hui, les émois personnels ont été mis entre parenthèses (Donnarumma, Nuno Mendes, Barcola), et tout le monde apparaît concentré sur l’objectif européen. »

En face, Manchester City a retrouvé des couleurs depuis quelques semaines. Ce dimanche, les Citizens n’ont fait qu’une bouchée d’Ipswich (0-6) en Premier League grâce à un excellent trio Jérémy Doku, Kevin De Bruyne et Phil Foden. L’attaquant belge est impliqué dans la construction de cinq buts tandis que son compatriote De Bruyne a réalisé trois passes décisives. Concernant Phil Foden, il a inscrit un doublé et délivré une passe décisive. Erling Haaland et James McAtee ont également participé à la fête. De plus, Pep Guardiola a pu enregistrer les retours d’Ederson et Ruben Dias. « Si l’embellie est indiscutable (aucune défaite depuis six matches), celle-ci reste à nuancer compte tenu de la valeur des adversaires récemment affrontés, à l’image des valeureux Tractor Boys, promus et relégables, qui se sont retrouvés hier en difficulté à la moindre de leur perte de balle. C’est bien au Parc, mercredi, qu’on pourra juger si les Citizens sont effectivement redevenus eux-mêmes », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien a donné la parole au père de Warren Zaïre-Emery, Franck, afin de raconter les meilleurs moments de son fils sous le maillot du PSG, lui qui a disputé son 100e match sous les couleurs parisiennes ce samedi. « En tant que père, comment ne pas être fier en voyant que son fils a déjà signé professionnel au PSG, qu’il a été sélectionné avec l‘équipe de France pour l’Euro, avec le baccalauréat et le permis en poche. Que demander de plus, si ce n’est qu’il ne me ramène un jour, j’espère, la Ligue des champions avec le PSG. » Franck s’est remémoré la signature du premier contrat professionnel à Paris : « Ce fut une grande fierté et la récompense pour mon fils car j’estimais qu’il avait fourni un gros boulot et avait eu le comportement adéquat pour signer pro. Durant sa formation, tout est allé très vite. Je n’ai pas eu le temps de dire ouf qu’il était déjà en U17 nationaux, puis en U19 et ensuite chez les pros. À chaque étape, j’étais content. Je me disais : ‘Bon, ça passe encore’. À lui d’aller chercher encore plus haut. »
Franck a également ressenti de la fierté au moment de la première titularisation de Warren Zaïre-Emery en Ligue des champions face au Bayern Munich (février 2023) : « Ma plus grande crainte, c’était qu’il fasse une connerie. Chaque instant, je croisais les doigts pour qu’il ne fasse pas une bêtise. Avec sa mère, on était en loge Nike à côté de Sakina Karchaoui (joueuse du PSG). On était en face de l’équipe au moment de l’entrée des joueurs et j’ai vraiment ressenti de la fierté lorsque je l’ai vu apparaître sur la pelouse. Avec mon portable, j’étais en mode zoom, en essayant de capter son regard. Je ne pensais pas ressentir autant d’émotions sur l’hymne de la Ligue des champions que sur la Marseillaise avec l’équipe de France. » Le père du Titi parisien a aussi été impressionné par son fils à certains moments, comme sa prestation XXL en C1 face à l’AC Milan ou encore le jour où il a entonné un chant devant la tribune Auteuil : « Alors là, il m’a bluffé, surtout quand on connaît la personnalité de Warren qui a plutôt l’habitude d’être dans son coin, réservé et humble. J’étais au stade, en tribune famille, avec mamie Gigi, sa mère et les enfants. On a tellement rigolé, tous ensemble, parce qu’on était surpris. Il a jeté son maillot avant de finir torse nu. On s’est dit : ‘mais il est fou, on en a besoin, nous, du maillot, on n’en a pas beaucoup (rires)’. »