Revue de Presse PSG : Nice, Messi, Mbappé, attaque parisienne, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 2 décembre 2021. Le match nul face à l’OGC Nice (0-0), les prestations décevantes de Leo Messi et Kylian Mbappé, l’attaque parisienne en difficulté, Gianluigi Donnarumma en sauveur et les notes des Parisiens.

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur les prestations de Leo Messi et Kylian Mbappé lors du match nul décevant face à l’OGC Nice (0-0), dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1. L’Argentin a continué sur la lancée de ses derniers matches et « donne l’impression de joueur toujours sur le même rythme trop lent. » Dans un rôle de faux numéro neuf, il a eu du mal à avoir de l’influence dans l’animation parisienne. La solution pourrait passer par un rapprochement entre Mbappé et la Pulga dans le coeur du jeu, comme on a pu le voir en seconde période. De son côté, Kylian Mbappé n’a pas réussi à prendre le meilleur sur son défenseur, Jean-Clair Todibo, qui « a fini par écoeurer le champion du monde. » Mais sur ses rares occasions, le numéro 7 a une nouvelle fois manqué de précision dans son dernier geste. Et ce n’est pas nouveau, « face à des blocs bas, aux lignes resserrées, Mbappé devra vraiment apprendre la patience et à être encore plus créatif. » Concernant Gigio Donnarumma, il a livré une prestation solide en réalisant des parades déterminantes sur Dolberg (7e) et Delort (32e). Et depuis son arrivée chez les Rouge & Bleu, l’Italien dispose également « d’une forme de baraka », à l’image du poteau de Dolberg en seconde période. En ce milieu de saison, « il n’y a pas un écart qualitatif majeur avec Keylor Navas, mais le grand Italien semble offrir un peu plus de garanties… »

Sur sa pelouse du Parc des Princes, le PSG a concédé son premier match nul de la saison (0-0) avec une prestation décevante face aux Niçois. Si cette affiche a été une « pâle soirée sans but ni saveur », les Niçois n’ont pas fait non plus grand chose pour emballer cette rencontre. Dans le jeu, le PSG donne parfois le sentiment de « régresser tant son manque de créativité, quand Verratti et Neymar ne sont pas sur le terrain, est flagrant », rapporte le quotidien sportif. Et pour preuve, l’entrée de l’Italien en seconde période a permis à son équipe de se transformer pendant quelques minutes. Et lorsque Danilo Pereira est le meilleur joueur des Rouge & Bleu, « cela n’est jamais très bon signe et cela signifie surtout que l’animation offensive est en berne, une fois encore. » Le trio offensif Di María-Messi-Mbappé a déçu et « en restant à ce niveau de médiocrité, c’est l’hiver européen que le PSG ne risque pas de passer. »

  • Les notes des joueurs du PSG (L’Equipe) : Donnarumma 6 – Hakimi 4, Marquinhos 6, Kimpembe 6, Nuno Mendes 5 – Gueye 4, Danilo 7, Dina-Ebimbe 5 – Di María 4, Messi 3, Mbappé 3

De son côté, Le Parisien du jour évoque également la mauvaise prestation du PSG lors du nul face à l’OGC Nice (0-0) et rajoute que « le jeu parisien continue sa lente dégringolade vers le néant. » Le choc de Ligue 1 entre le leader et le troisième du championnat aura grandement déçu entre « déchet technique, initiatives offensives pauvres, changement de rythme absent. » Si les trois attaquants n’ont pas montré grand chose, le club de la capitale possédait également trois joueurs au milieu avec des caractéristiques similaires, c’est-à-dire « meilleurs dans la récupération que l’utilisation du ballon. » Que pouvait espérer de mieux Mauricio Pochettino dans ce sytème en 4-3-3 avec un milieu peu créatif ? « Si la réponse est rien, alors c’est un triomphe pour le coach argentin du PSG qui continue de se moquer du monde. » Pourtant, Rafinha et Marco Verratti étaient sur la feuille de match, « donc en état de jouer. » Après 16 journées de Ligue 1, le PSG n’a donc gagné contre aucun de ses trois poursuivants (Rennes, OM et Nice) et affrontera ce samedi le RC Lens. « De toute façon, on le sait, Paris ne gagne qu’avec un coup de pouce du destin (expulsion lors de Saint-Etienne-PSG) ou quand il faut se révolter comme après le carton rouge de Keylor Navas contre Nantes », conclut LP.

Le quotidien francilien fait également un focus sur l’attaque parisienne. Sans Neymar, Ángel Di María, Leo Messi et Kylian Mbappé formaient le trio offensif parisien. Mais en l’absence du numéro 10 « le trident a non seulement moins de gueule, mais aussi et surtout moins de poids. » Peu sollicité en première période, le Français a seulement échangé deux ballons avec l’Argentin en 45 minutes. Exilé sur le côté gauche, Mbappé s’est montré plus en évidence lorsqu’il s’est rapproché de l’axe, mais « insuffisant pour mettre vraiment à mal la défense niçoise. » Le numéro 7 aura tout de même réussi à se procurer les deux meilleures occasions parisiennes (18e, 51e) sur des actions initiées par Leo Messi, mais en vain.

Le Parisien revient également sur la présentation du Ballon d’Or (Messi) et du Trophée Yachine (Donnarumma) au public du Parc des Princes. Si Leo Messi a l’habitude de cela, c’était un évènement inédit pour les supporters parisiens. Et même « s’il apparaît assez évident que le septième ballon de la Pulga est surtout dû à ses performances au FC Barcelone et en sélection, le public parisien a fait comme si le trophée était un peu le sien. » Les deux joueurs ont prononcé un discours et Gigio Donnarumma a également entonné un « Ici c’est (Paris). »

  • Les notes des joueurs du PSG (Le Parisien) : Donnarumma 7 – Hakimi 4, Marquinhos 5, Kimpembe 4, Nuno Mendes 5.5 – Gueye 4, Danilo 7, Dina-Ebimbe 5 – Di María 3 , Messi 3 , Mbappé 4

Enfin, Nice-Matin revient sur la tête sur le poteau de Kasper Dolberg à la 59e minute. « À un centimètre près, il a failli changer l’histoire de ce match qui a démarré sur un rythme de sénateurs pour terminer de façon plus décousue et dans le désordre. » Mais ce point obtenu sur la pelouse du Parc des Princes « reste toujours une performance, même face à ce Paris-là qui n’a joué que par séquences. » Les Niçois ont notamment pu compter sur des Parisiens qui n’ont pas voulu enflammer la rencontre ou encore sur un Kylian Mbappé qui n’a pas eu « son rayonnement habituel et son adresse chirurgicale face à la cage. » Pour ce point du match nul, les Aiglons ont pu compter sur un grand Walter Benitez, auteur de trois arrêts déterminants, et une charnière Todibo-Dante solide.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page