Revue de presse PSG : Reims, premier accroc, Barcola…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 22 septembre 2024. Le PSG lâche ses premiers points de la saison en Ligue 1, le coup de mou de Bradley Barcola…
Dans son édition du jour, l’Equipe revient sur la rencontre entre le PSG et le Stade de Reims hier et les premiers points lâchés par le club de la capitale en Ligue 1 cette saison. Le quotidien sportif indique que le PSG a dû attendre l’entrée de son facteur X, Ousmane Dembélé pour égaliser à la suite d’une passe de Joao Neves, sa cinquième en cinq matches de championnat. « Ce PSG-là, très remanié par rapport à Girona, a montré qu’au bout de cinq journées, sur un certain nombre d’aspects, il se cherchait encore. » Même s’il avait marqué 16 buts en Ligue 1 depuis le début de la saison, le club de la capitale reste en quête de créativité et d’efficacité offensive. Selon L’Equipe, aucun attaquant aligné hier n’a incarné une menace durable. S’il le PSG a contrôlé le match hier, il n’a pas produit grand-chose face aux lignes très resserrées rémoises. Les Parisiens ont frappé onze fois au but pour quatre tentatives cadrées. « Et l’impression, au final, d’un danger très relatif », souligne le quotidien sportif. Un milieu souvent dépassé athlétiquement et qui joue invariablement sur le même rythme, des ailiers peu inspirés et un bloc rémois compact et dangereux sur transitions, voilà à quoi a ressemblé la première demi-heure de la rencontre, analyse L’Equipe. Pour pallier les absences de Gonçalo Ramos et Marco Asensio, Luis Enrique avait décidé de placer Désiré Doué en faux numéro 9. Un choix inefficient pour le quotidien sportif. « L’ancien rennais, par ses décrochages et sa générosité, a tenté de donner un peu de vie à l’animation parisienne. Mais à l’exception de sa frappe cadrée (35e) et d’une tentative de Lee Kang-in (21e), le PSG ne produisait pas grand-chose. » Les Rouge & Bleu ont eu le mérite de ne pas abandonner et sous l’effet de sa maîtrise technique, a su user. Et donc d’ouvrir des espaces. C’est grâce à cela que Dembélé a trouvé l’ouverture, analyse l’Equipe.
De son côté, Le Parisien revient aussi sur le match nul entre le PSG et Reims (1-1) hier soir. « On ne fera pas l’offense de dire que ce PSG inquiète, alors que ces quatre premiers matchs agrémentés de 16 buts nous ont enthousiasmés mais en une semaine Paris a affiché les premières limites d’une saison pourtant lancée de manière idéale contre des Rémois bien moins flamboyants que lors de la dernière confrontation. » Le quotidien francilien estime que le club de la capitale a été soporifique pendant une heure de jeu, avant de sortir la tête de l’eau lors des trente dernières minutes de la rencontre. Le Parisien indique qu’au retour des vestiaires, certains joueurs ont clairement rehaussé leur niveau individuel. « Marquinhos a affiché beaucoup plus de sérénité, certainement mieux protégé dans le couloir droit, quand Joao Neves a récupéré de nombreux ballons et effectué quelques replis défensifs importants, avant de donner une passe décisive. » Après le but d’Ousmane Dembélé, « on pensait alors que le club de la capitale s’était enfin remis la tête à l’endroit mais il poursuivait sur la même dynamique et malgré les renforts de Nuno Mendes et Fabian Ruiz ne parvenait pas à ramener les trois points. Pire, il aurait pu repartir bredouille si Noah Sangui n’avait pas manqué son duel avec Safonov dans les ultimes instants », conclut Le Parisien.
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L’Equipe fait également un focus sur Bradley Barcola, qui traverse une période compliquée après un début de saison tonitruant. Le quotidien sportif indique que depuis son entrée en jeu contre la Belgique, le numéro 29 du PSG a plus de difficulté à se montrer influent dans le jeu, lui qui n’a été décisif qu’une seule fois lors de ses cinq derniers matches avec le PSG et l’équipe de France. Hier, il a touché huit ballons dans la surface adverse, mais n’a réussi à tenter sa chance qu’une seule fois. Il n’a aussi remporté que trois duels sur dix disputés, preuve de la complexité pour lui désormais de passer ses défenseurs, indique le quotidien sportif. « À ce stade de la saison et après des débuts aussi performants, les explications sont assez simples. Ses adversaires sont beaucoup plus attentifs à ses prises de balle, ses déplacements et ses dribbles. Très souvent, les Rémois ont décidé de s’occuper du Français à deux. » Dans cette situation, Barcola n’est pas non plus aidé par l’animation mise en place par Luis Enrique. Samedi, Lucas Beraldo n’est jamais monté pour donner un coup de main à son coéquipier, analyse L’Equipe. « Le passage à vide était peut-être prévisible, mais n’est pas définitif. Comme ses coéquipiers, il va pouvoir profiter d’une semaine avec un seul match. Le bon moment pour retrouver un peu de jus avant une nouvelle série de match (possiblement huit en un mois) », conclut le quotidien sportif.