La revue de presse PSG : Strasbourg, Emery, notes…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche dans la presse hexagonale.

« Après son passage en conférence de presse, Unai Emery a manqué une marche et a failli chuter de son estrade. L’Espagnol est, de justesse, resté debout. Tout l’inverse de son équipe, battue malgré d’incroyables occasions, notamment en fin de match, écrit Le ParisienS’agit-il d’une faute professionnelle ? […] En deux rencontres, Emery a fait tourner. Beaucoup. […]  Dans le froid du Grand-Est (jusqu’à – 7 degrés ressentis), les Argentins ont grelotté. […] Est-ce inquiétant avant le Bayern ? Perdre n’est jamais bon. Mais ce rendez-vous, géographiquement entre Paris et Munich, semble avoir servi d’avertissement. Une seule certitude : l’un des objectifs de la saison — ne pas perdre en championnat — s’est envolé hier soir ».

Les notes du Parisien : Areola 4 / Dani Alves 4 / Marquinhos 3 / Kimpembe 4 / Berchiche 3.5 / Pastore 3.5 / Rabiot 5 / Draxler 3/ Di Maria 3 / Mbappé 4.5 / Neymar 3.5

Les notes de L’Equipe : Areola 4 / Dani Alves 5 / Marquinhos 4 / Kimpembe 4 / Berchiche 4 / Pastore 5 / Rabiot 6 / Draxler 4/ Di Maria 3 / Mbappé 6 / Neymar 5

« C’est le genre de soirée qui n’est pas du goût, mais alors pas du tout, de Nasser al-Khelaïfi, qui a quitté le stade l’œil sévère, dix minutes à peine après le coup de sifflet final. Pour le président, l’idée était de traverser la saison de Ligue 1 en restant invaincu. C’est raté, commente L’EquipeCelle-ci ne remet pas grand chose en cause du point de vue mathématique. Elle met juste un peu plus en lumière les déséquilibres collectifs que cette formation peut connaître. […] Les Parisiens n’ont pas non plus été très adroits dans le dernier geste. […] Il flotte quand même un sentiment étrange, en cette fin de première partie d’exercice. Alors que Paris devrait être souriant à tous les étages, il s’avance vers le choc de fin d’automne, à Munich, avec toujours moins de sérénité. Une deuxième défaite de rang refroidirait encore un peu plus l’ambiance. »

« Si les choix d’Emery ne prêtent pas trop à commentaires, son attitude nerveuse pose question, poursuit le journal sportif. On n’a pas reconnu le Basque, d’ordinaire gentleman avec ses collègues. En près d’un an et demi sur le banc du PSG, c’est la première fois qu’il s’oppose vertement à un technicien adverse. Est-ce la pression qui conduit Emery à paraître peu serein ? Le coach l’a confié hier : il aurait bien aimé terminer cette saison invaincu en L1. C’était aussi le souhait de ses dirigeants. Pour eux, avec l’effectif à sa disposition, cela semblait un passage obligé. Cette défaite pourrait peser à l’heure du bilan… »

« Avant la rencontre, Thierry Laurey avait amusé la galerie à coups de punchlines (« quand t’achètes un mec à 220 millions et un autre à 180, ce n’est pas pour enfiler des perles », « à part si vous leur payez du vin chaud quand ils arrivent et qu’ils sont un peu torchés… »), lit-on dans le JDD. Après coup, le coach du RCSA savourait sa « bonne blague » sans masquer sa fierté d’avoir terrassé un « épouvantail en Europe ». Déjà frustrant à Monaco (2-1) et laborieux contre Troyes (2-0), le PSG a manqué d’énergie et d’idées. La tête à Munich où il dispute la première place du groupe en Ligue des champions contre le Bayern, mardi ? Un coup de froid inquiétant ? Pff. Le club parisien a toujours neuf longueurs d’avance sur l’ASM ».

« On rétorquera sans doute que les Parisiens avaient la tête à Munich, observe L’Alsace. Mais il n’est surtout pas question de minimiser la performance des Strasbourgeois. Face à eux, ce fut bien la grosse équipe du PSG, exceptés Thiago Silva et, au coup d’envoi, Cavani. Non, les Bleus ont sorti le match qu’il fallait, avec le cœur qu’il fallait, le culot et la réussite qu’il fallait. Il reste à souhaiter que cet événement dont va parler la France entière leur donnera l’élan nécessaire pour poursuivre sur la voie du succès, et n’engendrera pas la décompression que l’on peut toujours craindre après un tel pic d’émotion ».

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