VAFC-PSG 1-2 / Paris en costaud !
Une très belle et importante victoire du PSG à l’extérieur. Nenê, encore grandiose, réalise le doublé et permet aux Parisiens de rester sur le podium, toujours bien placés derrière Lille.
Pour ce nouveau déplacement dans le ch’Nord, Antoine Kombouaré reconduit sa nouvelle formule en 4-3-2-1 initiée depuis la blessure de Mevlut Erding. Bodmer se positionne donc en 10 derrière Hoarau avec Nenê et Giuly sur les côtés. La petite nouveauté, c’est Clément à la place de Chantôme au milieu, Ceara en lieu et place de Jallet et Camara pour suppléer Sakho, blessé, dans l’axe.
Et comme souvent cette année, même à l’extérieur, le PSG débute son match en pressant son adversaire très haut. La litanie d’occasions peut commencer. La première frappe de Nenê est contrée, celle d’Hoarau un peu plus tard atterrit dans les mains de Penneteau (8′). Puis c’est Giuly qui envoie Hoarau défier le portier valenciennois qui surgit dans ses pieds pour contrecarrer une belle ocassion de but (10′). C’est clair maintenant, les Parisiens sont venus pour prendre trois points.
Quelques nouvelles frappes plus tard, Paris obtient à nouveau une belle occasion sur ce centre de Ceara qui trouve Clément seul au deuxième poteau. Sa reprise de volée plat du pied passe juste au-dessus (24′). Paris gâche mais de son côté, VA est inoffensif. La première frappe des Nordistes est l’oeuvre du Colombien Sanchez mais passe bien au-dessus du but d’Edel (26′).
Le show Penneteau peut reprendre (encore un qui a sans doute envie de venir au PSG en fin de saison !). La frappe de Bodmer, très en vue dans ce match, une fois de plus, est bien captée par le portier (31′). Puis c’est une nouvelle frappe de Nenê déviée involontairement par Hoarau qui manque de tromper le gardien à nouveau vigilant (33′). Bref, à la mi-temps, Paris ne mène pas malgré une nette domination.
Nenê, comme d’habitude !
A la reprise, c’est un rapide mouvement Bodmer-Nenê-Hoarau qui voit Nenê s’enfoncer dans la surface pour tromper enfin Penneteau d’une belle frappe croisée du gauche. Paris mène logiquement dans ce match(1-0, 47′). C’est le moment que choisit Valenciennes pour essayer de se rebeller, mais la frappe rageuse de Danic est bien captée par Edel (52′).
Paris procède maintenant par contre avec une grande maîtrise. Une passe en retrait d’Hoarau et c’est Bodmer qui oblige encore Penneteau à une super parade (54′). VA répond par une bonne tête de Pujol détournée par Edel que la défense tarde à dégager derrière (61′). C’est le moment que choisit Kombouaré pour lancer Erding et Sessegnon à la place d’Hoarau et de Giuly (62′). Le niveau reste identique et sur une action de grande classe où Paris tente de faire plier VA par de nombreux redoublements de passe, Bodmer décale Erding dont la frappe est à nouveau arrêtée par Penetteau (68′).
C’est sûr, sans son gardien, Valenciennes serait déjà mené par 2 ou 3 buts d’écart. Et pourtant, malgré une nouvelle frappe cadrée de Sessegnon encore détournée par Penneteau c’est VA qui va revenir au score contre le cours du jeu. A la réception d’un centre qu’il contrôle dos au but, le jeune Aboubakar, 18 ans, enroule sa frappe en se retournant ,qui prend le petit filet d’Edel (1-1, 82′). Rageant. Paris va-t-il encore perdre deux points bêtement au terme d’un match qui n’aurait pourtant pas dû lui échapper ?
Eh bien non, car cette année, le PSG sait se faire violence et remettre la marche avant dans des circonstances contraires. C’est d’abord Erding dont la frappe trouve le poteau de Penneteau, puis Nenê, encore une fois, qui délivre les siens une minute après d’une magistrale frappe enroulée pleine lucarne (2-1, 83′).
Au coup de sifflet, il suffit de regarder les stats pour se dire que Paris n’a pas volé sa victoire. 19 tirs à l’extérieur dont 11 frappes cadrées ! En plus d’être beaucoup plus présent devant les buts adverses, le PSG est cette saison armé d’une force mentale à toute épreuve. Il faudra en faire preuve jusqu’à la fin du championnat pour accrocher quelque chose dans cette Ligue 1 hyper serrée et très ouverte. Une chose est sûre en tout cas, le PSG pourra remercier Nenê, buteur providentiel, au moment de faire les comptes.