Duluc : « Il est l’heure de rendre hommage à Navas »

Les faits de jeu qui auraient en d’autres temps basculé en défaveur du PSG ont penché du bon côté, le soir où les Parisiens ont mis les ingrédients pour revivre un cauchemar, ils ont été préservés. Par la grâce de Keylor Navas, gardien de but héroïque, et une affaire de destin. Si le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc a vu « un PSG tremblant », il a aussi vu un portier encore une fois admirable.

« Après des années à ne pas toujours mériter ce qui lui tombait sur la tête, il ne pouvait rien arriver au PSG le soir même où il aurait dû lui arriver des bricoles. Avant, Messi aurait mis son penalty, Kurzawa aurait pris un deuxième jaune sur ce même penalty, comme Lenglet en avait reçu un sur le sien, Dembélé aurait marqué le quart de ses occasions les yeux fermés et cela aurait suffi à susciter le chaos », commente Vincent Duluc dans l’édito du journal. « Avant, le PSG n’avait pas de gardien, non plus : c’est aussi en passant de Trapp à Navas que l’on passe d’un cauchemar absolu à une simple soirée difficile. Cette saison, Navas est un phare dans la tempête. Il est l’heure de lui rendre l’hommage que son impact mérite. Il est l’heure, aussi, de séparer la soirée de l’œuvre, et cette bouillie de la qualification. Car le très mauvais match du PSG, qui interroge sur la profondeur de ses progrès sous Pochettino, est aussi une conséquence de sa grande performance au Camp Nou, qu’il n’annule pas, puisque c’est l’addition des deux soirées, à trois semaines de distance, qui a offert à Paris l’une de ses qualifications les plus prestigieuses. À partir du moment où Navas a sorti le penalty de Messi, hier soir, le PSG a beaucoup plus mal joué qu’il n’a eu peur. »

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