Duluc : « Sans doute faut-il avoir un destin pour résister à pareilles calamités »

Après les épreuves, les désillusions, les échecs, le PSG parvient, dans une saison difficile, à survivre, à se métamorphoser quand c’est impératif. Un souffle de vie, une épopée qui peut mener des Rouge & Bleu au coeur vaillant jusqu’à une nouvelle finale de Champions League. Cette fois à Istanbul le 29 mai. Le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc l’envisage.

« Pour s’attacher les affections de tous et la fascination de la plupart, il faut que le printemps prenne des airs d’épopée, que le feuilleton enchante« , explique Vincent Duluc dans l’édito de L’Equipe. « Le PSG a réuni tout cela à la fois, hier soir et la semaine dernière. Il s’est qualifié grâce à son talent et à sa sueur, et il a suffisamment grandi pour ne ressentir d’accomplissement ni après l’élimination de Barcelone, ni après celle du Bayern. […] On ne sait pas encore si cela fait de Paris un favori, mais les trois dernières équipes qui ont éliminé le Bayern en C1, depuis 2017, ont remporté l’épreuve. […] Ne pas avoir peur dans un match retour de C1 n’est pas exactement le genre du PSG. Pour en passer par là aussi souvent mais finalement survivre, sans doute faut-il aimer la vie sur un fil, au-dessus du vide, et avoir oublié les mauvais fantômes. Sans doute faut-il avoir un destin, aussi, pour résister à pareil enchaînement de calamités face à une équipe allemande, une barre, un poteau, un hors-jeu injuste, sans oublier la menace du célèbre « un Choupo et au lit ». Michel Hidalgo disait, les soirs de grande trouille : « La peur, c’est bien, mais après. » Après, franchement, c’est magnifique. »

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