Erding : « C’était mon rêve de gamin que le PSG arrive à ce niveau »

Lors de son arrivée à l’été 2009, Mevlüt Erding a réalisé l’un des ses rêves en signant dans son club de coeur, le PSG. Dans cette période de transition entre les dernières années de l’époque Colony Capital et le début de l’ère QSI, l’attaquant de 34 ans – qui évolue aujourd’hui dans le club turc de Kocaelispor – a marqué certains supporters lors de son passage chez les Rouge & Bleu (30 buts en 112 matches entre 2009 et 2012). Dans un entretien accordé au site officiel de la Ligue 1, l’ancien Parisien a donné son ressenti sur le niveau actuel de l’équipe de Mauricio Pochettino. Il s’est également exprimé sur ses souvenirs lors des Clasicos face à l’OM. Extraits choisis.

Le Clasico face à l’OM, une affiche qui évoque des souvenirs ?

Erding : « La première chose qui me vient à l’esprit, c’est la pression, mais la bonne pression. J’étais un jeune joueur lorsque j’ai disputé des Classicos. Ça me rappelle aussi mes jeunes années à Sochaux. J’étais supporter du Paris Saint-Germain et quand on regardait les Classicos au centre de formation, il y avait une sacrée ambiance. Dans la salle TV, on faisait deux camps. Tous ceux qui étaient pour Paris s’asseyaient d’un côté et ceux qui étaient pour l’OM s’installaient de l’autre. Plus tard, quand j’ai eu la chance de jouer ces matchs, je repensais à cette époque et je me disais qu’il fallait que je me donne à fond, que c’était un rêve d’enfant qui se réalisait. Et j’ai même eu la chance de marquer ! »

Son but face à l’OM en 2010, l’un des grands moments de sa carrière ?

Erding : « J’ai pas mal de beaux souvenirs mais, en France, c’est le meilleur (victoire 2-1 en novembre 2010). Marquer contre l’OM au Parc des Princes, dans un stade chaud bouillant… Tous les jours de la semaine qui a suivi, on m’a parlé de ce but. Même le coach, Antoine Kombouaré, qui a été un grand joueur de Paris, me taquinait. Je me rappelle qu’après ce match, je n’avais pas pu dormir de la nuit (…)  Avec Guillaume Hoarau, on s’entendait si bien et on était si motivés que ça s’était passé parfaitement pour nous ce jour-là. On gagne et on marque tous les deux, Nenê nous donne les deux buts… Extraordinaire. Peut-être que les gens ont oublié ce Classico mais, moi, je ne l’oublierai jamais. A cette époque, c’est souvent l’OM qui gagnait… »

Continue-t-il à suivre le PSG ?

Erding : « Bien sûr, de très près. Je regarde souvent les matchs et je suis toujours en contact avec Leonardo. Je suis parti de Paris en très bons termes avec « Leo ». Je lui ai d’ailleurs écrit pour le féliciter lorsqu’il a recruté Lionel Messi. Le PSG est devenu le plus grand club au monde ! C’était mon rêve de gamin que le PSG arrive à ce niveau. Quand on regarde le PSG actuel, on croirait une équipe créée sur Football Manager. Quand j’étais gamin et que j’y jouais, au début des années 2000, je prenais presque tout le temps Paris (…) Le PSG d’aujourd’hui fait rêver. Ça me fait penser aux Galactiques du Real Madrid. »

Son regard sur la saison du PSG

Erding : « Même s’ils ont perdu contre Rennes (0-2), ils restent largement devant au classement, ce qui leur permet de n’avoir aucune pression avant ce déplacement à Marseille. De l’extérieur, ce PSG paraît trop fort. Mais c’est une équipe tellement extraordinaire sur le papier qu’il y aura forcément des critiques. Je vis en Turquie et, ici, on parle du PSG comme on parle du Bayern, du Real Madrid… Voilà ce qu’est devenu le PSG. En France, on souligne peut-être les défauts plus qu’ailleurs mais ce n’est pas le cas partout. Avec Messi qui n’a pas gagné la Ligue des champions depuis quelques années, ça peut faire mal. S’il a signé à Paris, c’est pour la gagner en fin de saison. »

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