Kehrer préfère étudier et faire travailler son cerveau aux écrans

Jeune père confiné en Allemagne, Thilo Kehrer (23 ans) est un professionnel au profil un peu inhabituel. Pendant la suspension des compétitions liée à la pandémie de Covid-19, le défenseur du PSG ne lâche pas les études de management via l’Université Lunex au Luxembourg. Dans une interview à l’agence de presse allemande DPA, le joueur du PSG explique pourquoi il préfère cela à jouer à la console ou aux autres divertissements sur des écrans, et pourquoi il peut même exploiter ce travail dans son jeu.

« J’ai commencé avant la pandémie de Covid-19, j’ai débuté en octobre. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de temps à cause d’une blessure persistante. Je rédige actuellement une thèse sur l’analyse des modèles économiques, explique Thilo Kehrer. Je veux apprendre autant que possible le plus tôt possible. Quand j’ai du temps libre et que je peux me régénérer physiquement, je veux rester actif dans ma tête. Quand vous voyagez, vous avez beaucoup de temps. Beaucoup regardent des séries et des films dans l’avion ou à l’hôtel. Moi je veux faire quelque chose pour ma tête et poursuivre mes études. Je pense qu’il est important pour les jeunes footballeurs de ne jamais se reposer et de se concentrer uniquement sur le sport. Parce que la tête est également un instrument important dans le sport. Si vous ne restez que devant des écrans, c’est mauvais pour le cerveau. Par ailleurs, je suis convaincu que la vision périphérique est essentielle dans le football. Et si vous regardez des écrans pendant des heures, vous ne l’avez pas. Il est également important pour moi de comprendre d’autres sujets et de me préparer à certaines situations et problèmes en dehors du terrain. On sait que les footballeurs professionnels gagnent de l’argent dans les grands clubs. Tant d’idées et de modèles d’investissement vous sont proposés. J’ai entendu quelques histoires de collègues qui ont complètement gâché des choses comme ça. Si vous pouvez faire votre propre analyse au lieu de tout remettre à quelqu’un d’autre, il y a moins de risque. Bien sûr, je ne déciderai pas tout moi-même à l’avenir. J’ai un environnement qui me conseille et je solliciterai également l’avis d’experts. Si je travaille les langues ? Oui. J’ai toujours été intéressé par les langues. Je parle maintenant couramment l’anglais et le français. Je m’intéresse également beaucoup à l’espagnol, l’italien, le portugais et l’arabe.« 

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