Lizarazu : « Il ne faut pas minimiser un 10e titre de champion »
Le PSG a concédé le nul hier soir sur la pelouse du Parc des Princes contre Lens (1-1), un point qui lui permet d’être titré champion de France, pour la dixième fois de son histoire. Même s’il reste quatre matches, sa saison est terminée. Place maintenant aux ajustements dans le club et sur le terrain pour la saison prochaine. Le dossier chaud se nomme Kylian Mbappé. En fin de contrat le 30 juin, il est encore en réflexion pour son avenir. Bixente Lizarazu a évoqué l’avenir de l’attaquant (23 ans).
« C’est très long. C’est étonnant que ce soit si long. Mais c’est sûr que c’est un enjeu majeur pour le PSG. S’il arrive à le faire rester, on pourrait considérer ça – comme il arrive en fin de contrat – comme le meilleur transfert de l’histoire du Paris Saint-Germain, assure Lizarazu sur le plateau de Téléfoot. de Je pense que cela ferait oublier beaucoup de frustration, de déception en particulier cette année. Et surtout, il pourrait repartir sur un projet vraiment cohérent avec la star française, avec un jeune joueur qui n’est pas loin d’être le meilleur joueur du monde actuellement. Et essayer de bâtir sur quelque chose d’un peu plus solide, de plus collectif et plus équilibré.«
Le champion du monde 98 est aussi revenu sur le 10e titre de champion de France et l’absence de fête avec les supporters.
« Un 10e titre amer, pas fêté. Je trouve que c’est une erreur. Il ne faut pas minimiser un 10e titre de champion, même un titre de champion. Bien sûr qu’il y a eu une saison hyper frustrante. Il y a eu un recrutement XXL avec Messi, Ramos, Donnarumma, Wijnaldum, Hakimi et Nuno Mendes. Sur le papier, c’était un très bon recrutement. Mais derrière, il n’y a pas le résultat, en particulier en Ligue des Champions. Tu annonces chaque année que tu veux remporter la Ligue des Champions, tu te fais éliminer contre le Real. Il n’y a pas la Coupe de France. Ça fait beaucoup de frustration. Malgré tout, tu es champion et tu dois le fêter correctement et je trouve que là-dessus, c’est quelque chose qui doit se préparer, se travailler. Ça s’est délité et c’est dommage de ne pas l’avoir fêté.«