
Revue de presse PSG : Enrique, Reims, Coupe de France…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 19 mai 2025. Le pari réussi de Luis Enrique, pour Reims, la finale de Coupe de France placée au second plan ?

Dans son édition du jour, Le Parisien revient sur les paroles de Luis Enrique en début de saison quand il évoquait le départ de Kylian Mbappé du PSG et de ses 40 buts par saison. Le coach du PSG avait expliqué préférer voir quatre joueurs marquer douze buts plutôt qu’un seul à 40 buts. « Neuf mois plus tard, force est de constater que Luis Enrique a tenu son pari. À deux finales de la fin de saison, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sacré champion de France à sept journées du terme – il faut remonter à 2016 pour trouver mieux (8 journées) – ce PSG a, avec ses 92 buts inscrits en championnat, battu le record de Reims (90 buts) de 1948-1949 dans un championnat à 18 clubs. » L’Espagnol a surtout façonné son Paris comme il l’avait prédit, promis, sur les bases d’un collectif plus fort que les individualités, plus spectaculaire, plus imprévisible que la saison dernière et surtout au sein duquel apporter le danger est une responsabilité bien plus partagée que par le passé, analyse le quotidien francilien. « Une chose est sûre, « les seconds couteaux » de la saison dernière, en tout cas ceux qui évoluaient dans l’ombre du capitaine des Bleus en termes statistiques, sont devenus dans ce Paris nouvelle version de bien fines lames. L’exemple le plus marquant est évidemment celui d’Ousmane Dembélé, méconnaissable face au but, lui qui, en l’espace d’une saison, est passé de 6 à 33 à réalisations. Le meilleur buteur de Ligue 1 (21) n’est pas un exemple isolé. » S’il faut reconnaître une qualité de plus à Luis Enrique, c’est de savoir faire progresser ses troupes. Toutes ses troupes. Sur les 17 buteurs différents qui composent aujourd’hui l’effectif parisien, douze d’entre eux ont en effet été plus efficaces que la saison dernière, avance Le Parisien. Une évolution qui s’explique, à n’en pas douter, dans le changement de mentalité qu’a su initier, le « chef de bande » Enrique au sein de son effectif. Son discours, ses exigences et son turnover ont réussi à convaincre chacun que le maillon faible serait celui qui ne se plierait pas aux règles vitales à la communauté et nécessaires, selon lui, au succès commun, conclut le quotidien francilien.

Le Parisien évoque aussi la finale de la Coupe de France entre le PSG et le Stade de Reims. Une finale que le club rémois pourrait mettre au second plan. Après la dernière journée de Ligue 1, les Rémois se sont retrouvés seizièmes du classement. Une place synonyme de barrage contre Metz pour rester en Ligue 1. Le barrage aller aura lieu mercredi, soit trois jours avant la finale. « En interne, il y a forcément beaucoup de déception à encaisser depuis ce samedi soir, mais toujours en tête cette possibilité de « renverser la tendance » et même de rêver à une coupe. « Toutes les énergies — celles des joueurs, des dirigeants, des salariés et des supporters — doivent être entièrement tournées vers le terrain et les trois finales qui attendent le Stade de Reims », insiste le club. » Reste que malgré le prestige et l’exploit que représenterait une victoire en finale de la Coupe de France face au PSG, en plus de signifier une qualification pour le tour préliminaire de la Ligue Europa, le Stade de Reims a reconnu qu’il avait davantage la tête au maintien dans l’élite, explique Le Parisien. Le gardien Yehvann Diouf expliquait après la défaite à Lille samedi que « c’est clair que ce sera difficile de se concentrer. Je n’y pensais pas tant que le maintien n’était pas acquis. Et là, je ne vais pas dire que je n’ai pas envie de la jouer, mais elle aura un petit goût amer. » Son coach, Samba Diawara, allait dans le même sens. « Pour moi, elle passe au second plan. On a d’abord un match crucial mercredi à Metz, et on verra après. » Une échéance à la fois donc, mais il n’est pas impossible, en fonction du résultat du barrage aller et de l’état physique des troupes, que le staff rémois décide de préserver certains de ses joueurs samedi prochain. D’autant plus que l’écart entre les deux équipes paraît déjà abyssal, conclut Le Parisien.
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De son côté, L’Equipe évoque aussi ce passage au second plan de la finale de Coupe de France contre le PSG pour le Stade de Reims. Samedi face au PSG, 20 000 supporters doivent aller au Stade de France, avance le quotidien sportif. Mais la joie suscitée par la perspective d’assister à la quatrième finale de Coupe de France de l’histoire du club (deux succès, en 1950 et 1958, et une défaite, en 1977), a laissé place à un puissant désarroi doublé d’une immense angoisse de voir leur club relégué en Ligue 2, après sept ans en Ligue 1.
L’Equipe qui propose son équipe type de la saison de Ligue 1 en fonction de ses notes attribuées tout au long de l’exercice 2024-2025 avec trois joueurs du PSG, Achraf Hakimi, Marquinhos et Ousmane Dembélé. Le coach de cette équipe est Luis Enrique alors que le PSG est nommé meilleur club de la saison.
- Le XI type de Ligue 1 de l’Equipe : Chevalier (Lille) – Hakimi (PSG), Kehrer (Monaco), Marquinhos (PSG), Bard (Nice) – El-Aynaoui (Lens), Zakaria (Monaco), Tolisso (Lyon) – Guessand (Nice), Dembélé (PSG), Rabiot (Marseille)
