
Revue de Presse PSG : Adrien Rabiot, Veronique Rabiot…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 18 mars 2025. Adrien Rabiot et sa mère vont porter plainte après les incidents survenus au Parc, Adrien Rabiot a des relations conflictuelles avec Nasser al-Khelaïfi depuis longtemps…

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur les insultes reçues par Adrien Rabiot et sa mère lors du Classico remporté par le PSG contre Marseille dimanche soir (3-1). « Avant de quitter son domicile des Yvelines, Rabiot s’était fendu d’un message sur les réseaux sociaux qui ne laissait pas beaucoup de place au doute sur ce qu’il considérait comme les responsables de ces insultes. « Insulter une mère et un père décédé… Tout se paie un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe ça ne s’achète pas », fustigeait le joueur. Cela ne suscitait aucune réponse de la part du président du PSG« , indique le quotidien sportif. Dans la matinée, c’est sa mère qui, sur France Info, avait annoncé son intention – et celle d’Adrien – de porter plainte. Il n’était pas question d’en rester là, peu importe qui se trouve en face, lance L’Equipe. Adrien Rabiot n’avait pas aperçu non plus la banderole où il était question de ses parents. Il n’en a découvert l’intégralité qu’une fois de retour au vestiaire, après avoir longuement discuté avec son ami et pote de promotion, Presnel Kimpembe, sur la pelouse du Parc des Princes. À peine a-t-il entendu les chants le concernant, trop concentré sur son match. Mais l’ancien Parisien se doutait qu’il serait la cible d’une partie du public du Parc et que les mots qui lui seraient adressés ne seraient pas forcément parmi les plus doux du dictionnaire, explique le quotidien sportif. « Le PSG, lui, n’a pas indiqué s’il comptait porter plainte ou prendre des mesures contre ses supporters. « Le club condamne fermement toute initiative portant atteinte à la dignité et appelle l’ensemble des acteurs à adopter la même position, afin de garantir des tribunes exemplaires, sereines et respectueuses », a-t-il commenté dans un court communiqué. Sollicité, le Collectif Ultras Paris, auteur des banderoles, n’a pas donné suite. »

De son côté, Le Parisien évoque aussi les insultes des supporters du PSG pour Adrien Rabiot et sa famille et l’intention de ces derniers de porter plainte. Les Rabiot n’ont pas tardé à réagir ce lundi. Via une story postée sur son compte Instagram, Adrien Rabiot s’est exprimé de façon véhémente sur cette sale soirée. « Insulter une mère, et un père décédé… Tout se paye un jour, lance le joueur. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe ça ne s’achète pas », avance le quotidien francilien. Plus tôt lundi matin, Véronique Rabiot avait annoncé de son côté son intention de porter plainte. « Je ne comprends pas pourquoi le match n’a pas été arrêté. Je ne comprends pas pourquoi personne ne s’indigne, a-t-elle expliqué à Franceinfo. Je suis vraiment indignée, indignée, indignée vraiment de ce qui peut être dit, écrit, sans que personne ne réagisse. » La mère du joueur en a remis une couche en fin d’après-midi sur la chaîne l’Équipe. « Les pouvoirs publics devraient réagir à ce qui se passe dans les stades, insiste-t-elle. On est dans un monde de business et tout le monde a peur du PSG. Adrien et moi allons porter plainte. » L’OM a aussi annoncé en fin de journée « s’associer à la plainte déposée contre X par la famille d’Adrien Rabiot » après ces incidents, explique Le Parisien. Ce dernier indique que le club de la capitale a réagi dans l’après-midi pour se désolidariser de ses supporters, dans des termes généraux et sans évoquer directement le cas de la famille Rabiot. Mais ce dimanche, plusieurs banderoles injurieuses ont quand même pu être déployées pendant plusieurs minutes… Le club reconnaît son impuissance à filtrer l’ensemble des banderoles. Certaines ont été saisies à l’entrée du stade, mais d’autres ont pu être introduites. Ce qui a étonné Véronique Rabiot, selon qui « la responsabilité du PSG » est en cause. Les dirigeants parisiens rappellent néanmoins qu’ils ont tout fait pour sensibiliser leurs supporters aux risques de chants ou messages homophobes ou insultants. « On ne réglera pas ça tout seuls », déplore un dirigeant. Les nombreuses insultes dont a été l’objet Bradley Barcola à Lyon n’ont pas été oubliées, « sans que cela ne suscite autant de réactions. Nous sommes face à un problème que l’on rencontre dans tous les stades de France, il ne faut pas juste cibler le Parc des Princes et le PSG », estime-t-on au sein du club parisien.
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L’Equipe évoque aussi les relations conflictuelles entre Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Adrien Rabiot depuis la fin de l’aventure parisienne du milieu de terrain en 2019. Son attaque envers Nasser al-Khelaïfi indique clairement que Rabiot ne croit pas un instant que le PSG soit innocent dans tout ce qui lui est tombé sur la tête, dimanche soir. Le club parisien a nié sa complicité, lundi, comme il le fait sur tous les messages en général, mais n’a rien dit sur sa passivité, avance le quotidien sportif. Dans l’entourage d’Al-Khelaïfi, on indique la volonté de ne pas réagir : « C’est incroyable, désormais Nasser est même coupable pour les chants des supporters. On préfère rester élégants, et ne pas répondre. » Refusant de céder à la pression du club pour prolonger son contrat, décidant de partir libre, il avait été écarté de l’équipe professionnelle dès l’annonce de son départ, en décembre 2018, ne jouant plus une seule minute pendant tout le reste de la saison. Mais publiquement, le conflit originel, au moment où sa mère Véronique avait annoncé officiellement que son fils allait quitter le PSG libre, était survenu avec Antero Henrique, le directeur sportif du club. C’est avec lui que les négociations s’étaient refermées, et c’est lui qui avait attaqué le camp Rabiot, provoquant la prise de parole de la mère du joueur, qui a toujours dit que le PSG n’avait formulé aucune proposition salariale, rappelle L’Equipe. Mais ces conflits-là, même aussi mal gérés, même traversés d’autant d’incompréhensions et de manipulations, sont peu de chose en regard de ce qui s’est passé dimanche soir, et qui décrit deux camps désormais irréconciliables, conclut le quotidien sportif.