Revue de Presse PSG : LdC, Aston Villa, Dembélé, Donnarumma vs Martinez…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 9 avril 2025. Le quart de finale aller de Ligue des champions face à Aston Villa (21h sur Canal Plus), un PSG au complet dans le moment charnière de sa saison, Ousmane Dembélé un match important sur le chemin du Ballon d’Or, le duel entre Emiliano Martinez et Gianluigi Donnarumma…

Une l'equipe
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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à ce quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Aston Villa au Parc des Princes (21h sur Canal Plus). Un mois après l’exploit retentissant à Anfield face à Liverpool (0-1, 1-4 TAB), le club de la capitale affronte un adversaire plus abordable mais dont il faudra se méfier. « Onze mois après qu’ils ont été privés de finale de C1 par le cinquième de Bundesliga, le Borussia Dortmund (1-0, 0-1), il ferait peu pour la gloire de Paris et de Luis Enrique d’être écartés du dernier carré par Villa, septième de Premier League. » Depuis un mois, le club de la capitale a consacré son énergie à gérer le temps de jeu de ses joueurs pour ce moment charnière de la saison avec cette double confrontation face aux Villans (9 et 15 avril). En face, Unai Emery a su faire d’Aston Villa une équipe qui lutte pour le top 4 de Premier League pour la seconde saison d’affilée. « S’il est une équipe qui peut donner l’impression de se regarder dans le miroir pour le mouvement, l’intensité et la polyvalence, c’est bien Villa : les équipe d’Emery courent énormément et ne laissent pas de repos. » Face à son quatrième adversaire anglais de la saison (après Arsenal, Manchester City et Liverpool), le PSG sait ce qu’il devra faire pour espérer prendre une option pour les demi-finales avant le match retour à Villa Park le 15 avril prochain. « Il doit se hisser une marche après l’autre, éliminer Aston Villa d’abord et, vu l’automne d’où il revient et la manière dont il se reconstruit, cela commencerait à ressembler à un accomplissement. »

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Et pour la deuxième saison d’affilée, le PSG arrive à un moment charnière de sa saison avec un effectif au complet et en forme physiquement. Un bel exploit qui peut s’expliquer par des éléments concrets :  une méthodologie propre à Luis Enrique et une cohésion avec les staffs médical et performance. « L’Espagnol et et son staff effectuent des tests sur les joueurs du PSG toutes les six à huit semaines, afin de disposer d’une planification de l’entraînement presque individualisée. » Les GPS utilisés durant les entraînements permettent d’avoir des données quotidiennes sur la performance des joueurs. « Un travail préventif est réalisé ensuite en fonction des résultats des tests à chaque cycle, surtout s’ils décèlent des déficits musculaires. » Une semaine d’entraînement est découpée entre récupération, prévention physique et tactique. Sur la partie ballon, le coach parisien peut demander de l’intensité sur une courte durée avec des exercices en petits groupes. L’effectif peut aussi travailler en fonction des lacunes physiques de chacun avec un travail spécifique.

Autre donnée importante qui explique cette forme, la gestion du temps de jeu. Avec 46 matches disputés depuis le début de la saison, le PSG fait partie des équipes les plus sollicitées en Europe. Mais Luis Enrique gère aux mieux le temps de jeu de ses joueurs. « Dans le top cinq européen, seul l’Athletic Bilbao (4,9) effectue en moyenne plus de changements dans son onze de départ en Championnat cette saison (4,4). Pourtant, Paris n’utilise pas forcément beaucoup de joueurs différents (25) », rapporte L’E. Peu de lésions musculaires ont été contractées cette saison grâce à la rotation intelligente effectuée par le staff parisien. « Le staff technique écoute systématiquement les recommandations du médical ou de la performance. Si ces derniers ne donnent pas le feu vert, le retour de blessure d’un joueur n’est jamais anticipé. » Enfin, le PSG a grandement rajeuni son effectif avec une moyenne d’âge de 23,5 ans. La jeune génération accorde une attention particulière à leur corps. En plus d’un staff personnel (nutrition, préparateur physique, kiné), la plupart des Parisiens ont intégré une routine d’activation spécifique, une alimentation adaptée et une attention au sommeil.

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Enfin, le quotidien sportif fait un focus sur Ousmane Dembélé. Et pour le chemin le menant au Ballon d’or, le numéro 10 du PSG devra réaliser une grosse performance face à Aston Villa. Dans sa carrière, l’international a pourtant une expérience assez relative dans les gros rendez-vous européens. Entre le Borussia Dortmund, le FC Barcelone et le PSG, l’ailier de 27 ans a seulement joué 526 minutes à ce stade de la compétition, soit à peine l’équivalent de six matches complets. Un faible bilan qui s’explique par ses blessures à répétition avant sa signature à Paris. « Volontairement préservé par le staff ces dernières semaines (remplaçant contre Saint-Étienne puis Angers), l’ancien Barcelonais sait qu’il sera jugé à travers ses productions dans ce genre de rendez-vous. Et que sa trace dans l’histoire en dépendra. »

Pour espérer être en course pour le Ballon d’or 2025, Ousmane Dembélé devra rééditer le même type de performance que l’année passée face au FC Barcelone (deux buts). « Il n’y a pas chez lui une obsession du Ballon d’Or, ce n’est pas quelque chose dont il parle, par exemple. Sa priorité, elle est tournée vers la Ligue des champions. Il sait que le reste pourrait en découler. Mais cela ne représente pas une pression ou quoi que ce soit. Il va aborder ces quarts comme il prépare les matches d’habitude », explique-t-on dans son entourage. Après la qualification face à Liverpool, l’ancien Rennais avait été l’un des premiers à mettre en garde le groupe sur un excès de confiance. Lors du dernier rassemblement avec l’équipe de France, plusieurs joueurs, par chambrage ou plus sérieusement, lui avaient fait part d’une conviction, au sujet de la récompense individuelle suprême. Et le match de ce mercredi est l’une des étapes à franchir sur ce chemin.

Une le parisien
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De son côté, Le Parisien consacre également sa Une à ce quart de finale aller de Ligue des champions entre le PSG et Aston Villa au Parc des Princes. Après un projet basé principalement sur le recrutement des stars, le club de la capitale a désormais une vraie reconnaissance auprès des fans de football grâce à son équipe jeune et emballante. Depuis trois mois, les Rouge & Bleu séduisent les amateurs de football grâce à leur jeu alléchant, le collectif, les buts en cascade, le suspense et les retournements de situation. « Les supporters en avaient rêvé, le PSG l’a fait. Beaucoup grâce à Luis Enrique, adepte d’une formation sans trop de stars ― comprendre des joueurs à grosse tête ― ; pas mal avec Luis Campos, le conseiller sportif, recruteur subtil de jeunes talents à développer ; le reste en vertu de l’osmose d’un groupe qui semble dévorer le football avec une faim de conquérants d’un nouveau monde. » Le PSG s’appuie également sur la jeunesse française depuis l’arrivée de Luis Enrique à l’image des recrutements de Bradley Barcola (45M€) et Désiré Doué (50M€). « Quand Neymar, intrinsèquement plus fort, avait été enrôlé pour 222M€ mais sans une traduction à la hauteur de cet investissement sur le terrain. Cette fois, les supporters en ont pour leur argent même si ce n’est pas le leur. Ils ont beau avoir une naïveté d’amoureux transis au fond d’eux, ils connaissent aussi le football. Ils voient qu’enfin, le PSG est incarné par une idée sportive et plus seulement marketing. La fête a remplacé le fake. »

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Très rarement ces dernières années, le PSG a abordé un quart de finale de Ligue des champions dans la peau d’un favori. Et très certainement pour la première fois de son histoire, aucune crainte n’entoure les Rouge & Bleu à l’approche des matches couperets. Fragilisé par les blessures et les égo des stars par le passé, le club de la capitale a pris une autre dimension depuis quelques mois. Avec 21 victoires en 23 matches disputés en 2025, un Ousmane Dembélé transformé et une équipe séduisante, les champions de France ont réussi à gagner le respect de tous et nourrir de l’anxiété chez les adversaires. « La peur, et c’est assez rare pour le souligner, a changé de camp depuis que Paname a changé de dimension. » Par le passé, le PSG a payé assez cher son excès de confiance et de maladresse.

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Enfin, le quotidien francilien évoque le duel des gardiens entre Gianluigi Donnarumma (26 ans, 1m96) et Emiliano Martinez (32 ans, 1m95). Deux caractères qui s’opposent, l’un étant discret et calme et l’autre insolant et prêt à faire craquer ses adversaires. Devenu l’ennemi public numéro un en France depuis la victoire de l’Argentine à la Coupe du monde 2022, le portier d’Aston Villa sait qu’il aura un accueil hostile de la part du public parisien. Si le gardien argentin a une grande confiance en lui et en impose dans les cages grâce à sa grande envergure, ses sorties aériennes sont l’une de ses principales faiblesses. Un point commun qu’il partage avec son homologue italien. Infranchissable à Anfield face à Liverpool, Gigio Donnarumma tient enfin son match référence en Ligue des champions avec le PSG. Mais il devra désormais confirmer. « Lancé dès 16 ans comme titulaire à l’AC Milan, on en oublie parfois qu’il n’en a que 26, et qu’il a donc de belles années devant lui. Peut-être aussi parce qu’on lui impute des échecs importants et que ses dirigeants n’ont lui ont pas encore prolongé son contrat qui se termine en 2026, poussant la réflexion sur son successeur en initiant des contacts avec le Lillois Lucas Chevalier », rappelle LP.

Youtube : Canal Supporters Paris

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