Galtier : « Aucune des deux équipes n’a maîtrisé les évènements »

Ce soir, le PSG a concédé le nul sur la pelouse de Reims (0-0). Les Parisiens ne profitent pas du faux pas de Marseille pour prendre une belle avance sur les Marseillais, qu’ils affronteront la semaine prochaine. Pour Canal Plus Sport 360, Christophe Galtier a analysé cette rencontre qui a été tendue.

La nervosité

« Il y a eu beaucoup de nervosité que je ne peux pas vous expliquer. Il y a eu de la nervosité des deux côtés, beaucoup de duels, d’accrochages, de discussions. Dans ce climat-là, aucune des deux équipes n’a maîtrisé les évènements. Les trois parties avec le corps arbitral, il y a eu beaucoup de nervosité. Et c’est ce qui a engendré ce genre de match. Je ne peux pas l’expliquer. »

Le match

« Sur la première période, on s’est entêté à vouloir sorti court alors que l’on était pressé. On aurait fallu trouver des options sur du jeu un peu plus long pour s’échapper de la pression adverse. Ça a donné toujours espoirs à l’adversaire et de récupérer le ballon haut avec nos sorties basses. Paradoxalement, quand on a été à 10 contre 11 on a eu une deuxième période avec beaucoup plus de maîtrise technique et beaucoup plus de jeu. On a eu deux très belles opportunités en première période et une très belle en deuxième période. J’ai trouvé qu’en infériorité numérique, l’équipe a mieux joué et a été beaucoup plus disponible dans le jeu et on a mieux évolué. Maintenant, vous donner les raisons de la nervosité des uns et des autres, je ne l’ai pas. Evidemment que c’est une déception parce que quand on a l’ambition de remporter le titre, il faut gagner de partout. Ce soir on n’est pas arrivé à le faire avec des circonstances atténuantes mais ce ne sont pas des excuses. »

La nervosité de ses joueurs

« Les insultes, j’ai déjà vécu ça, il y a trois ans, trois ans et demi avec un joueur étranger qui avait sorti une parole que l’on sort malheureusement dans les entraînements. Je connais très bien Sergio Ramos et je ne suis pas persuadé que l’insulte sortie était en direction de l’arbitre. C’est une insulte d’entraînement que l’on entend tous le temps sur un terrain, mais également beaucoup en Espagne sur les terrains. Il l’a pris pour lui, il l’a expulsé et je ne reviens pas sur ça mais il y a eu beaucoup de nervosité et peut être de la frustration sur le fait que l’adversaire était en train de bien nous bloquer, sur le fait qu’il y avait beaucoup d’engagements. Je sais qu’ils ont beaucoup d’expériences, ce sont des grands compétiteurs. Je ne suis pas en train de les excuser. Évidemment que je vais parler avec eux parce qu’il y a un enchaînement de matches et que l’on a besoin du maximum de joueurs. Manquer des matches par des suspensions stupides, par ce que l’on a pris des cartons stupides, évidemment qu’il faut y remédier.« 

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