Jean-François : « On a beaucoup d’espoir et de détermination »

Les Féminines du PSG se déplacent ce jeudi après-midi (18h45) à Wolfsburg dans le cadre des quarts de finale de l’UEFA Women’s Champions League. Oriane Jean-François, la milieu de terrain parisienne, croit fermement à une qualification malgré la défaite à l’aller (0-1).

Battues lors du quart de finale aller, au Parc des Princes (0-1), malgré une domination, les Féminines du PSG étaient tombées sur un arbitrage litigieux. Avec un seul but d’écart, les Parisiennes peuvent se qualifier pour les demi-finales. Oriane Jean-François, la milieu de terrain des Rouge & Bleu qui devrait jouer en défense centrale ce jeudi, se dit confiante avant d’aller affronter les Allemandes.

« Mentalement, on a pris le dessus »

« On a beaucoup d’espoir et de détermination. On a toujours les cartes en main, des atouts à jouer. Cette qualification, on doit aller la chercher, et la frustration peut être un moteur, lance la joueuse du PSG dans une interview accordée à l’Equipe. On sait qu’on a produit du beau jeu, même si le résultat n’a pas été en notre faveur, on a fait quelque chose d’intéressant, de cohérent, et il faut rester sur cette continuité. Mais peu importe la manière, il faudra gagner. Ce qu’il nous a manqué à l’aller, c’est d’être plus tueuses devant le but. On l’a vu avec Wolfsburg, qui a été très efficace (un tir cadré, un but). J’ai senti la peur chez Wolfsburg ? On s’attendait à une équipe dans l’esprit allemand, solide défensivement, physiquement, qui nous mettrait en difficulté sur ce plan-là. Mais finalement non, on s’est bien débrouillé. Mentalement, on a pris le dessus, et ça laisse vraiment la place à faire des choses sur ce retour. On n’a rien à perdre. »

« Il y a encore pas mal de joueuses qui sont bien plus indispensables que moi au club »

Arrivée l’été dernier en provenance du Paris FC, Oriane Jean-François a expliqué ne pas s’attendre à être titulaire d’entrée au PSG. « Bien sûr que non. J’arrive d’un club qui jouait à un niveau un peu inférieur, je ne connaissais pas la Ligue des champions. Mais il y a encore pas mal de joueuses qui sont bien plus indispensables que moi au club. J’accepte que l’on me place dans les plus grandes promesses du football féminin ? Je n’ai pas trop à assumer ce statut, je me concentre sur ce que me demande le club. Je ne pense pas que je sois exposée à ce point pour l’instant. Quand je me retourne, je me dis juste que le parcours n’est pas trop mal (sourire). Ça fait quelques années que je suis en métropole (Elle a quitté la Guyane en 2016), je suis mon petit chemin tranquillement, je franchis les étapes. »

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